Cela fait près d'un demi-siècle (à la louche) que le chinois me travaille (beaucoup), et que je travaille le chinois (un peu), et j'aimerais aujourd'hui vous inciter à faire de même, et pas du tout, en tout cas pas seulement, parce que la Chine est devenue la première puissance économique mondiale. Quand je dis chinois,… Lire la suite Intermède chinois
Auteur : Ewen Penanguer
Il faudrait être encore plus simple
C'est le titre et le premier vers d'un poème de Jean Rousselot découvert il y a plus d'une vingtaine d'années au hasard d'une anthologie de la poésie française empruntée dans une bibliothèque et dont j'ai soigneusement oublié la référence. Je l'avais précieusement recopié dans un de mes cahiers de l'époque. J'avais eu du mal à… Lire la suite Il faudrait être encore plus simple
Mille lectures, cent lecteurs, un acheteur
En préambule, je ne suis pas partisan de l'écriture inclusive, lecteurs ici signifie bien sûr lecteurs et lectrices, et même peut-être à peine plus de ces dernières. Je n'ai pas fait le compte, et ce n'est pas le sujet. Cela va faire bientôt six mois que j'ai posé Parure des Songes sur monBestSeller.com. Tout d'abord en… Lire la suite Mille lectures, cent lecteurs, un acheteur
L’hypertexte n’est pas mort
Je suis tombé amoureux du Web il y a un bon quart de siècle. Les amours de la quarantaine sont les plus violents. Je pensais naïvement, et je n'étais pas le seul à l'époque, que l'hypertexte allait permettre de nouvelles formes d'écriture en général et de littérature en particulier, bouleversant les rôles traditionnels de l'auteur… Lire la suite L’hypertexte n’est pas mort
Le vrai faux Pont Mirabeau
Trop facile d'écrire sur Paris, que ce soit un simple poème ou un roman en trois volumes. Tous les lieux sont tellement pétris d'histoire(s), il suffit d'évoquer un nom pour que surgisse un kaléidoscope d'images et de souvenirs, références artistiques et révolutions pleines d'envolées lyriques, poètes maudits et peintres au ventre creux, grandes amours impossibles… Lire la suite Le vrai faux Pont Mirabeau
La poésie voyage en contrebande
Je vais encore vous parler d'Alain Mabanckou, comme dans le billet précédent, à peine plus sérieusement. Je déguste actuellement à petites gorgées son excellent ouvrage Le monde est mon langage qui me donne envie de lire nombre d'auteurs dont le nom m'était pour certains à peine familier, et pour d'autres rigoureusement inconnu. Un livre qui vous ouvre la… Lire la suite La poésie voyage en contrebande
nom d’un porc-épic
je dois t'avouer qu'au début ça m'a un peu énervé cette façon d'écrire, sous prétexte qu'on est ivrogne ou porc-épic ou congolais on se permettrait de tout jeter comme ça sur la page, hein, sans capitale initiale ni point final, des ribambelles de virgules jusqu'à l'horizon à t'en coller la migraine, si bien que si… Lire la suite nom d’un porc-épic
Colchiques dans les prés
Ainsi s'achève cette saison passée au pays enchanté des auteurs indépendants et autres auto-édités. Je ne peux pas dire que j'y aie été mal accueilli. Personne ne m'en a voulu de venir masqué. On m'a conseillé, encouragé, invité, commenté, liké, et même parfois lu. J'ai appris deux ou trois choses sur les coutumes de ces… Lire la suite Colchiques dans les prés
Pourquoi un bon roman change votre cerveau
Un argument définitif contre ceux qui prétendent que lire, c’est ne rien faire. Il serait intéressant de faire le même genre d’études à l’autre bout du texte, dans le cerveau de l’auteur. Là aussi, écrire une fiction doit laisser des traces visibles, car après tout l’auteur est le premier lecteur de son récit.
Voici un article très intéressant de Sébastien Bohler sur le site Pour la science.fr
Un livre peut changer votre vie. Des écrivains ont même dit que l’on reconnaît un bon livre au fait qu’on en ressort différent. Ils avaient raison ! Ce changement, on le voit désormais dans le cerveau : la lecture d’un roman modifie les connexions internes entre neurones, y imprimant une trace que les techniques d’imagerie cérébrale peuvent aujourd’hui deviner.
Comment peut-on voir la trace laissée par un livre dans notre cerveau ? Gregory Berns et ses collègues de l’Université d’Atlanta ont demandé à des volontaires de lire un gros roman intitulé Pompéi (de Robert Harris, publié en 2003), en répartissant leur lecture sur neuf soirées. Ensuite, ils étaient soumis à des examens cérébraux d’un type particulier, qui permettent d’observer les connexions internes que le cerveau renforce au cours de cette période.
Qu’est-ce que la connectivité fonctionnelle ?
Cette méthode d’imagerie, appelée…
Voir l’article original 371 mots de plus
Du texte comme sentier
Mon alter ego a décrit naguère le texte comme un lieu de circulation à l'instar de l'arbre et du sentier de montagne. Nos mots sont de la même texture que l'arbre et le sentier. Eux aussi ne vivent que par la circulation du sens, de la vallée obscure des origines de nos langues jusqu'au bord du ciel… Lire la suite Du texte comme sentier