Intermède chinois

Cela fait près d'un demi-siècle (à la louche) que le chinois me travaille (beaucoup), et que je travaille le chinois (un peu), et j'aimerais aujourd'hui vous inciter à faire de même, et pas du tout, en tout cas pas seulement, parce que la Chine est devenue la première puissance économique mondiale. Quand je dis chinois,… Lire la suite Intermède chinois

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Le vrai faux Pont Mirabeau

Trop facile d'écrire sur Paris, que ce soit un simple poème ou un roman en trois volumes. Tous les lieux sont tellement pétris d'histoire(s), il suffit d'évoquer un nom pour que surgisse un kaléidoscope d'images et de souvenirs, références artistiques et révolutions pleines d'envolées lyriques, poètes maudits et peintres au ventre creux, grandes amours impossibles… Lire la suite Le vrai faux Pont Mirabeau

La poésie voyage en contrebande

Je vais encore vous parler d'Alain Mabanckou, comme dans le billet précédent, à peine plus sérieusement. Je déguste actuellement à petites gorgées son excellent ouvrage Le monde est mon langage qui me donne envie de lire nombre d'auteurs dont le nom m'était pour certains à peine familier, et pour d'autres rigoureusement inconnu. Un livre qui vous ouvre la… Lire la suite La poésie voyage en contrebande

Pourquoi un bon roman change votre cerveau

Un argument définitif contre ceux qui prétendent que lire, c’est ne rien faire. Il serait intéressant de faire le même genre d’études à l’autre bout du texte, dans le cerveau de l’auteur. Là aussi, écrire une fiction doit laisser des traces visibles, car après tout l’auteur est le premier lecteur de son récit.

kirsteen duval

Voici un article très intéressant de Sébastien Bohler sur le site Pour la science.fr

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Un livre peut changer votre vie. Des écrivains ont même dit que l’on reconnaît un bon livre au fait qu’on en ressort différent. Ils avaient raison ! Ce changement, on le voit désormais dans le cerveau : la lecture d’un roman modifie les connexions internes entre neurones, y imprimant une trace que les techniques d’imagerie cérébrale peuvent aujourd’hui deviner.

Comment peut-on voir la trace laissée par un livre dans notre cerveau ? Gregory Berns et ses collègues de l’Université d’Atlanta ont demandé à des volontaires de lire un gros roman intitulé Pompéi (de Robert Harris, publié en 2003), en répartissant leur lecture sur neuf soirées. Ensuite, ils étaient soumis à des examens cérébraux d’un type particulier, qui permettent d’observer les connexions internes que le cerveau renforce au cours de cette période.

Qu’est-ce que la connectivité fonctionnelle ?

Cette méthode d’imagerie, appelée…

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