Un argument définitif contre ceux qui prétendent que lire, c’est ne rien faire. Il serait intéressant de faire le même genre d’études à l’autre bout du texte, dans le cerveau de l’auteur. Là aussi, écrire une fiction doit laisser des traces visibles, car après tout l’auteur est le premier lecteur de son récit.
Voici un article très intéressant de Sébastien Bohler sur le site Pour la science.fr
Un livre peut changer votre vie. Des écrivains ont même dit que l’on reconnaît un bon livre au fait qu’on en ressort différent. Ils avaient raison ! Ce changement, on le voit désormais dans le cerveau : la lecture d’un roman modifie les connexions internes entre neurones, y imprimant une trace que les techniques d’imagerie cérébrale peuvent aujourd’hui deviner.
Comment peut-on voir la trace laissée par un livre dans notre cerveau ? Gregory Berns et ses collègues de l’Université d’Atlanta ont demandé à des volontaires de lire un gros roman intitulé Pompéi (de Robert Harris, publié en 2003), en répartissant leur lecture sur neuf soirées. Ensuite, ils étaient soumis à des examens cérébraux d’un type particulier, qui permettent d’observer les connexions internes que le cerveau renforce au cours de cette période.
Qu’est-ce que la connectivité fonctionnelle ?
Cette méthode d’imagerie, appelée…
Voir l’article original 371 mots de plus
Merci pour le reblog ! 😉
J’aimeJ’aime